Avec des morceaux de rideau, quelques galons, du fil, de la patience (surtout lorsqu'on est amateur) et du temps (notamment pris sur le temps de sommeil...hum...), on peut arriver à un résultat pas trop mal. Bien sûr que c'est toujours loin d'être parfait, il faut du temps pour progresser, surtout quand on s'énerve vite, comme moi, et qu'on a tendance à tout lâcher en cours de route. En réalité ce n'est pas vraiment une robe, mais un bustier + la jupe "assortie" (enfin je n'avais plus assez de tissus, j'ai un peu triché). Ce que j'aime, c'est le côté assez bouffant de la jupe associé à l'étroitesse du bustier, qui donne une silhouette en sablier, assez joli à mes yeux pour ce type de tenue. J'ai bien fait de conserver mes premières tenues, ça me montre mon évolution. Parce depuis quasiment 7 ans que j'ai découvert les soirées gothiques, j'ai toujours porté un maximum de créations personnelles, puisque ce que j'aime notamment dans ce milieu c'est l'originalité. Personne ne m'a jamais insulté malgré une robe de travers ou un ourlet décousu (ou carrément jamais cousu par flemme!) À l'époque ou je fréquentais quasiment tous les vendredis soirs le "Conte Dracula", (un lieu fermé depuis 2004), je rentrais du lycée, puis, comme Cendrillon, je cousais jusqu'à ce que l'ami avec qui j'y allais vienne me chercher sur son cheval blanc (ou dans sa voiture rouge, peu importe). Je vais essayer de faire un effort et de terminer cette robe avant de la porter (j'ai bien dit essayer...). On verra! Tenue terminée ici!
Et il m'arrivais fréquemment de porter des vêtements non-terminés, que je retouchais le vendredi d'après. Sauf qu'entre temps il était possible que le vêtement en question se soit accroché dans une aspérité murale ou dans la tenue cloutée de quelqu'un, il était alors très difficile d'obtenir un résultat propre en cousant le tissu ainsi déchiré...
Robe noire et bleue nuit
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